Poésie :
XXI

La poésie de Kama Datsiottié cherche à apporter sa pierre au genre poétique dans le monde du XXIe siècle issu directement du XXe siècle tant honni, et en proie à toutes formes de folies. Il se dit influencé par Verlaine, Baudelaire et Rimbaud, mais aussi par Boris Vian ou Edgar Hilsenrath, ce dernier ayant su dire toute l’horreur et l’épouvante du siècle précédent.
« J’ai lâché les rênes et laissé quelque chose ou quelqu’un pénétrer en moi, retranscrire sa propre voix par l’intermédiaire de ma main, je n’étais qu’un canal. » dit-il.
Extrait : La mer se balance
La mer se balance :
Une jeune fille en pleurs ;
Les vagues en cadence
Bercent l’enfant qui a peur.
La mer se balance ;
Un jeune couple s’enlace,
Et les vagues pensent
Aux deux bouches qui s’embrassent.
La mer se balance :
Mouette vient se poser
Sur les vagues en transe ;
Et sur la mer désertée,
Nous crie son errance.
Les vagues vont l’emporter...


Nox

Nox est la première partie d'un recueil de poésie bien plus vaste. Où l'auteur parle de son amour pour la Nuit et son attirance morbide pour la mort. Dans la droite ligne de la poésie romantique du XIXème siècle !
Extrait : Plume aux vents
Plume aux vents de nos tempêtes avisées
Je sème le sable
Je récolte le sommeil artificiel
Tempêtes, neiges égarées
Soufflent les vents
À nos ailes grandes ouvertes
Et que partent ailleurs
Les Démons de nos Nuits
Que nous vénérions hier
Et haïrons demain
Comme tout homme qui crée
Son propre Enfer pour chemin

Chanson pour Elles


Mon recueil de chansons/poèmes Chanson pour Elles (chez Poésie.io), sorti en novembre 2022, 192 pages, avec des illustrations de Gustav Klimt, 17,44 €
Mon Ange
Mon avant-dernier recueil de poèmes : Mon Ange, paru en décembre 2022 aux éditions Milot ; le recueil de la confirmation !

Un été en hiver


Mon tout dernier recueil de poèmes : Un été en hiver, paru en juin 2023 aux éditions Main Rouge ; un petit recueil de 28 pages en format poche !
Extrait : (Aurore)
Horreur de mes jours et de mes Nuits
Après l’amour, c’est toujours pareil :
Ce grand Mal déchirant qui sommeille
En moi comme un éternel ennui